Otranto

LocalitĂ© touristique du Salento adriatique par excellence, le belle Otranto, possĂšde des plages de sable trĂšs fin, oĂč l’eau est basse jusqu’à 100 m. de la cote, un panorama Ă  couper le souffle, un merveilleux centre historique, magnifiques monuments : chĂąteau mĂ©diĂ©val, Eglises des Martyres.
Otranto et la plage Atlantis, Baie des Turques, Basion et Chateau Médiéval

La “Perle du Sud”. Le Salento c’est Ă©galement Otranto, magnifique et caractĂ©ristique localitĂ© de la pĂ©ninsule du Salento, Ă  qui il ne manque rien, des plages blanches, aux rues piĂ©tonnes pour les promenades du soir en passant par l’imposant chĂąteau. La cote d’Otranto est variĂ©e, caractĂ©ristique et recherchĂ©e par ses plages de sable fin, sans cailloux, parmi lesquelles il y a la ‘Baia dei Turchi’ et ‘Atlantis’, en plus des plages sĂ©parĂ©es par les tronçons rocheux, qui s’étendent au Nord du Port, avec des plages amĂ©nagĂ©es et des parties libres. L’eau y reste basse jusqu’à 100 m. du bord de la cote, idĂ©ales pour les familles avec enfants, ou des baigneurs de tout age.

Egalement les Laghi, Alimini, Frassanito et une petite partie de Sant’Andrea, sont les marinas d’Otranto, le territoire Ă©tant Ă©tendu. Tout au long de la la cote d’Otranto on trouve une alternance de plages de sable, de tronçons rocheux qui Ă  proximitĂ© de la localitĂ© ont une consistance friable mais dĂšs que l’on va plus au Sud on se trouve face Ă  une cote rocheuse parmi les plus imposante du Salento, avec d’imposants tronçons de rochers de granit. En effet, entre Otranto et Santa Maria di Leuca, le trajet qui traverse Santa Cesarea Terme, Castro, Marina di Andrano, Acquaviva etc, et la partie oĂč la cote rocheuse du Talon de l’Italie, atteint son expression maximale, dessinant des panoramas magiques.

Ce sont les marinas d’Otranto, la ‘Torre Del Serpente’, La ‘baia delle Orte’ e ‘Punta Palascia’, de veritables bijoux pour les amateurs de nature et de mer limpide en plus des magifiques fonds marins. La belle “Otrantum” comme on l’appelait Ă  des Ă©poques lointaines, possĂšde un fascinant centre historique, idĂ©al pour les promenades, par les ruelles bordĂ©es de boutiques et bars. Fleur Ă  la boutonniĂšre est l’imposant chĂąteau mĂ©diĂ©val, Ă  visiter, et entourĂ© d’un vaste fossĂ© qui conserve le souvenir d’un passĂ© glorieux, interrompu par l’invasion turque. Cette invasion a fait de nombreux martyrs, en souvenir desquels, le 14 aout, la localitĂ© est en fete, appelĂ©e fete « des Martyrs » (dans la journĂ©e il y a une procession, le soir une fete et Ă  la conclusion, les feux d’artifices, (tirĂ©s depuis une plateforme dans la mer). La ‘O ‘ d’Otranto.

STORIA E CENNI STORICI

Florentins et commerçants, le passĂ© glorieux de la Porte de l’Orient, avec sa citĂ© d’Otranto, actrice et protagoniste d’un grand rĂ©seau d’échanges commerciaux. Dans le dialecte du Salento on entend la phrase suivante : ‘Nienti era Lecce nanzi Otrantu’ traduite : Lecce n’était rien en comparaison d’Otranto. La perle du Sud Ă  l’époque lorsque elle Ă©tait la principale plateforme de transport de marchandises. Un passĂ© de lions que celui des Otrantins, qui a Ă©tĂ© stoppĂ© brusquement et d’une façon la plus cruelle de l’histoire mĂ©diĂ©vale italienne. En l’an 1480 : 150 galĂšres turques avec Ă  bord plus de 18000 hommes donnent l’assaut Ă  la ville. Ce fut l’un des Ă©pisodes les plus grave et ignorĂ© de l’histoire : envahir le sol italien et amener les troupes islamiques jusqu’à St-Pierre. Mais le plan n’arriva pas Ă  ses fins, Ă  cause de la rĂ©sistance du peuple d’Otranto et de la mort du Sultan Mohammed II.

Qu’arriva-t-il ? L’un des Ă©vĂšnements les plus dramatique de son histoire, la prise de la citĂ© par les troupes turques, avec le martyr de 800 citoyens, qui ne voulurent pas se plier, ni adorer un dieu qui ne leur appartenait pas. L’histoire moderne a ignorĂ© ou traitĂ© avec superficialitĂ© ce sujet. En rĂ©alitĂ©, eut lieu un des Ă©vĂšnements de guerre pour question religieuse, les plus cruels que peut se rappeler l’histoire, qui avait amenĂ© les turques Ă  prendre possession de la ville. Elle faisait partie d’un projet de conquĂšte de la pĂ©ninsule et du SiĂšge de la PapautĂ©. Nous savons que l’empire turque, guidĂ© par le sulten Mahomed II (dit ‘il conquistatore’) s’était bougĂ© Ă  la conquete de l’Emprire Byzantin, provoquant aprĂšs plus de 1000 ans d’histoire, la chute dĂ©finitive en 1453.

L’évĂšnement suscita stupeur et fit grand bruit Ă  la SiĂšge de la papautĂ©. Le meme Mahomed II ne cacha pas ses propres dĂ©sirs d’expansion, il aurait voulu conquĂ©rir l’Occident avec en secret son dĂ©sir d’amener ses chevaux au Vatican. Afin d’arriver Ă  ses fins, il Ă©tablit une manƓuvre en tenaille : d’un part, remonter le long de la PĂ©ninsule balkanique et rejoindre en premier les terres vĂ©nitiennes puis la ville et de l’autre partir par la mĂ©diterrenĂ©e par la mer EgĂ©e pour arriver en Italie par les Pouilles. Le Turque engagea une longue guerre contre la RĂ©publique de la SĂ©rĂ©nissime qui en 1478 fut contrainte Ă  la paix, puis il se concentra sur la 2Ăšme partie de la tenaille, sur la versant mĂ©ridional, projetant le dĂ©barquement sur le territoire des Pouilles. Au printemps 1480, il commença Ă  amasser dans le port de Valone (Ă  seul. 70 km d’Otranto) une grandes quantitĂ©s d’hommes et de navires. La pĂ©riode choisie pour l’attaque ne fut pas un hasard.

En effet, le contexte politique en Italie Ă©tait dominĂ© par les continuelles guerres entre les diverses principautĂ©s. En particulier le Roi de Naples Ferdinand d’Aragon avait assiĂ©gĂ© la ville de Sienne laissant militairement dĂ©garnie la partie orientale de son propre rĂšgne. Venise, proche alliĂ©e de Florence, malgrĂ© le conflit subit et du aux turcs, continuait Ă  dominer la mer et aucun dĂ©barquement en Italie ne pouvait avoir lieu sans son accord. Toute l’Adriatique Ă©tait un espĂšce de Golf de Venise et la ligne Otranto – Venise, en Ă©tant la limite mĂ©ridionale. Suivant une Ɠuvre diplomatique les turcs eurent connaissance de la place qu’ils occupaient Ă  Venise et dĂ©barquĂšrent dans les Pouilles.

Les VĂ©nitiens espĂ©raient ainsi de dĂ©tourner le Roi de Naples des opĂ©rations belliqueuses contre Florence. Une politique au souffle court, qui contrastait avec les traditions diplomatiques vĂ©nitiennes; on aurait ainsi replacer l’ennemi napolitain par un plus grand et beaucoup du terrible : le turc islamique Mais Ă  prĂ©valoir fut le fort ressentiment contre Ferdinando I d’Aragona, temoin entre autre Ă  un pas de di NicolĂČ Machiavelli qui se rappelant les Ă©vĂšnements, Ă©crit «Ma Iddio fece nascere un accidente insperato, il quale dette al Re e al Papa maggiori pensieri che quelli di Toscana». Les opĂ©rations militaires dans le port de Valone ne passĂšrent pas inobservĂ©s, mais les turcs ont su le cacher et firent en premier croire que l’objectif Ă©tait Rodi ou Ragusa, puis dispersant les troupes, cachant ainsi un abandon des opĂ©rations.

Le Roi de Naples, sous-Ă©valuant l’objectif, laissa Ă  la Direction d’Otranto seulement 400 soldats et 2 capitaines : Francesco Zurlo e Giovanni Antonio Delli Falconi. Le matin du 28 juillet 1480, une vue terrifiante s’offrit Ă  l’horizon d’Otranto : une flotte de 150 navires avec 18000 hommes Ă  bord se dirigea vers la citĂ©. Les troupes dĂ©barquĂšrent dans une zone appelĂ©e Frassanito (le nom fut donnĂ© Ă  une plage en souvenir de l’évĂšnement : Baie des turcs) et ils subirent ensuite le saccage des fermes des alentours crĂ©ant ainsi une zone de sĂ©curitĂ©. Ils avancĂšrent ver la ville oĂč ils firent une razzia dans les bourgs derriĂšre les murs. Otranto fut prise, ils assassinĂšrent 800 habitants qui refusaient d’adorer « Allah ».

L’évĂšnement bloqua le dĂ©veloppement d’Otranto, qui Ă©tait dĂ©jĂ  en phase de dĂ©clin, suivant le sort de l’empire Byzantin. Durant la domination byzantine, dans la ville et dans les campagnes, ils se ravitaillaient d’arts et de lettres et au principal centre cuturel, fut donnĂ© le nom de Monastero Basiliano di San Nicola di Casole, qui Ă©tait une vraie et propre universitĂ© avec une grande bibliothĂšque, la plus grande du mezzogiono ainsi qu’un scriptorium pour la copie des textes en grec et latin.

FESTE ED EVENTI

COME RAGGIUNGERLA

En voiture:

Vous arrivez du nord par l’autoroute A14 jusqu’Ă  Bari, prenez la sortie Bari nord ensuite la superstrada Brindisi-Lecce. De Lecce prendre la SS 16 adriatique, direction Maglie. A 17 km.de Lecce sortie Soleto-Martano. ArrivĂ© Ă  Martano prendre la s.p. pour Otranto oĂč vous arriverez aprĂšs 12 km.

En train:

On rejoint Otranto par la voie de chemin de fer adriatique (Milan-Bologne-Pescara) ou par la Roma – Caserta. Une fois arrivĂ© Ă  Lecce on peut prendre les autobus de la FSE ou les trains rĂ©gionaux qui vous conduiront Ă  Otranto.

En avion:

On rejoint Otranto en faisant escale Ă  Brindisi oĂč vous pouvez soit louer une voiture ou prendre le bus qui relie l’aĂ©roport au centre de Lecce de lĂ  vous pouvez prendre les bus de la FSE ou les trains rĂ©gionaux qui vous conduiront Ă  Otranto.